Pour rappel, le PTZ est accordé aux primo-accédants, sous conditions de ressources, afin d’acquérir leur première résidence principale. Comme son nom l’indique, le PTZ est un crédit à 0 % d’intérêt, remboursable sur 5 à 25 ans selon leurs revenus.
Alors qu’il devait disparaître fin 2023, le prêt à taux zéro (PTZ) a été prolongé jusqu’en 2027.
Quels sont les logements concernés par le « nouveau » PTZ ?
Le « nouveau » prêt à taux zéro est recentré : il ne peut plus financer l’acquisition d’une maison individuelle. Il favorise désormais l’achat d’appartements neufs dans les zones tendues, où les prix sont élevés et la demande en logements très forte. Il concerne aussi les logements anciens nécessitant de gros travaux de rénovation en zone détendue.
Quels sont les nouveaux plafonds ?
- Les plafonds ont été augmentés pour les deux premières tranches de revenus afin de rendre le PTZ accessible à plus de ménages (de 7 à 30 % selon les zones)
- Autre nouveauté. Une 4ème tranche de revenus (entre 37 000 et 49 000 euros par an) a été créée pour des ménages qui ne sont actuellement pas éligibles au PTZ. L’objectif : faire bénéficier ce dispositif aux classes moyennes supérieures. Elles pourront financer leur acquisition à hauteur de 20 %. Cela représente en moyenne 5 000 € d’aide de l’État.
Quel est le montant du « nouveau PTZ » ?
Le montant du PTZ dépend de la nature du logement, de la zone géographique dans laquelle il se trouve, du prix d’achat et du nombre d’occupants. Il correspond à un % du cout total de l’opération dans la limite d’un plafond.
Pour les PTZ émis depuis le 1er avril 2024, le plafond finançable par le PTZ est porté à 50 %, contre 40 % auparavant. Cela représente une aide d’environ 10 000 euros supplémentaires par ménage
Par ailleurs, l’aide par ménage peut à présent atteindre jusqu’à 100 000 € de subvention, contre 80 000 € avant le 1er avril.
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